6 au 8 septembre – Examens, grades et diplômes : La validation des compétences par les universités du XIIe siècle à nos jours – colloque international

27 août 2018 Aucun commentaire »
6 au 8 septembre – Examens, grades et diplômes : La validation des compétences par les universités du XIIe siècle à nos jours – colloque international

Jeudi 6 septembre 2018 
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
17, rue de la Sorbonne
Paris 5e

Vendredi 7 et samedi 8 septembre 2018 
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
12, place du Panthéon
Paris 5e

Inscription gratuite et obligatoire sur le site de Paris 1 (cliquez ici)

Affiche et Programme


Pour Émile Durkheim, la délivrance des grades distinguait fondamentalement l’université médiévale des institutions d’enseignement occidentales qui l’avaient précédée. Dès le Moyen Âge, la validation des compétences par les universités prenait en effet la forme d’examens réglementés, débouchant sur des diplômes dont la valeur était reconnue par les pouvoirs publics. Ce contrôle juridiquement certifié des compétences, transcendant le rapport personnel de maître à élève, fait ainsi de l’université l’un des premiers systèmes d’enseignement institutionnalisés, selon l’expression de Pierre Bourdieu.

Si la sociologie et l’histoire de l’éducation se sont intéressées de longue date au fonctionnement de cette certification universitaire, rares sont les recherches qui l’ont étudiée dans une perspective transpériodique et systémique, depuis ses origines médiévales jusqu’à nos jours. C’est justement l’enjeu du colloque international organisé par le Laboratoire de médiévistique occidentale de Paris et l’Institut d’histoire moderne et contemporaine, sous l’égide de la Commission internationale pour l’histoire des universités. Cette rencontre embrasse, dans un même mouvement, l’histoire des examens, grades et diplômes universitaires, à partir du moment où l’Église a transformé la licentia docendi en une procédure normalisée d’autorisation administrative.


Colloque international organisé par Bruno Belhoste (IHMC) et Thierry Kouamé (LAMOP) – Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne – sous l’égide de la Commission internationale pour l’histoire des universités et avec le soutien du LabEx Hastec, de l’UMR Triangle, du LARHRA et du Centre de Recherche sur la Formation (CNAM).

 

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