Axe de recherche n°3

7 mai 2019 Aucun commentaire »
Axe de recherche n°3

Responsables : Nathalie LUCA, (CNRS/CéSor) et Jean-Philippe Bouilloud (ESCP)

nathalie.luca@ehess.fr; et bouilloud@escpeurope.eu;

Descriptif de l’Axe 3 / « Entreprendre : foi, croyance, projection »

(en français/anglais)


L’axe 3 « Entreprendre : foi, croyance, projection », prend la suite du PC 3 « Techniques du (faire)croire ». Le PC 3 sur les « Techniques du (faire) croire » s’est attaché dans un premier temps à explorer les différentes techniques liées au « croire » : techniques du corps (ensemble des gestes, des paroles, des postures, des chants par lesquelles le croyant exprime sa foi et des attitudes de croyance prescrites par la communauté) ; techniques de « production » de discours, d’image et d’objets visant à « faire croire » ; objets techniques enfin  appareil photo, caméra, ordinateur et programme logiciel, robot, etc.) créés pour accréditer les croyances, les démontrer ou les transformer en savoirs.

 Cette nouvelle orientation du PC3 est le prolongement du programme précédent. Il s’intéresse à toutes les formes de l’engagement, du pari, de la vocation, au-delà d’une approche traditionnelle de la gestion des croyances et des pratiques religieuses. Les chercheurs, historiens, historiens des sciences, philosophes, sociologues, anthropologues, spécialistes des sciences de la gestion impliqués dans ce nouveau programme ont pour objectif de répertorier et d’interroger non seulement les mécanismes de la croyance, mais de voir ce qui sous-tend l’engagement face au futur dans ce qui est « entrepris » : comment l’individu qui entreprend « se projette-t-il » dans l’avenir, quelle que soit la nature de son projet (religieux, économique, etc) ? On cherchera donc à voir comment se construisent les modalités de perception de l’avenir, que ce soit à travers des catégories religieuses (« espérance », « foi ») ou non religieuses (« optimisme », « enthousiasme », ..). Il s’agira ensuite de comprendre comment cette perception de l’avenir est confrontée à l’expérience du réel, comment elle conditionne le projet d’entreprendre, le rend possible, l’anime et lui permet de durer, et ce qu’il advient d’elle en cas d’échec.

Dans la continuation des précédents travaux, une place importante sera accordée à l’audiovisuel et à des réalisations filmiques. »

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